Découvrez les témoignages de voyageurs ayant fait appel à nos services pour leur voyage en Bolivie !

La Bolivie de A à Z

©Tiago Fernandez

Vous avez envie de découvrir la Bolivie ? Ses paysages andins époustouflants ? Ou la culture fascinante de ses peuples amérindiens ? Notre abécédaire vous guide au sein de ce pays qui allie à merveille nature, traditions et diversité culturelle !

Notre abécédaire de la Bolivie

A comme Andes : avec leurs sommets enneigés, leurs vallées encaissées et leurs lacs d’altitude, les Andes boliviennes sont un véritable trésor naturel. Du volcan de Sajama, point culminant du pays à 6 542 mètres d’altitude, au Nevado Illimani qui, du haut de ses 6490 mètres, surplombe La Paz, vous disposez de très nombreuses possibilités de trek et de randonnée. Celles-ci vous mènent à la découverte de plusieurs sites mythiques, au milieu des condors, des lamas et des vigognes. Vous pouvez ainsi explorer le Parc national Sajama pour admirer les impressionnantes formations rocheuses de la Vallée de las Rocas, ou découvrir le célèbre lac Titicaca (rendez-vous à la lettre T !) au bord duquel vivent de nombreuses communautés amérindiennes.

B comme Bolivie : le territoire bolivien a d’abord été occupé par la civilisation des Tiwanaku, avant d’être en partie annexé par l’Empire Inca au 15ème siècle. En 1538, les conquistadors espagnols découvrirent les importantes mines d’argent de Potosí, ce qui les détermina à coloniser le pays. La lutte pour l’indépendance de la Bolivie débuta près de 300 ans plus tard, à la faveur des Guerres Napoléoniennes. Profitant de l’affaiblissement de l’Espagne envahie par les Français, les Boliviens mirent en place des juntes à Sucre et La Paz. L’arrivée des troupes de Bolivar (à qui la Bolivie doit son nom) leur permit de vaincre définitivement les troupes espagnoles en 1825, donnant naissance à la Confédération péruvo-bolivienne. La Bolivie naquit en 1829, après la dissolution de cette confédération.

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©Orestes

C comme Carnaval : en Bolivie, le carnaval représente l’évènement festif le plus important de l’année. Il mélange traditions indigènes et influences espagnoles. La ville d’Oruro se distingue tout particulièrement par la magnificence de ses célébrations. Le carnaval d’Oruro se déroule chaque année à la mi-février. Les festivités comprennent des danses colorées, des défilés de musiciens et des cérémonies religieuses dédiées à la Virgen del Socavón. Il s’agit d’un évènement permettant aux Boliviens de rendre hommage à l’ensemble de leurs racines culturelles tout en célébrant la joie de vivre.

D comme Drapeau : le drapeau de la Bolivie, adopté sous sa forme actuelle en 1851, se compose de 3 couleurs symboliques. Le rouge est une évocation du sang versé pour obtenir l’indépendance. Le jaune se rapporte à la richesse minérale du pays, tandis que le vert représente la beauté de la nature bolivienne.

E comme Eduardo Abaroa : héros de la Guerre du Pacifique (1879-1884), le colonel Eduardo Abaroa (1838-1879) a donné son nom à une région, ainsi qu’à la Réserve nationale de faune andine Eduardo Abaroa. Située dans le sud-ouest du pays, celle-ci sert de refuge à une variété incroyable d’animaux, dont des vigognes, des flamants et des renards andins. Ses paysages sont tout aussi captivants et se composent de volcans, de lagunes aux couleurs vives, de geysers et de déserts de sel (le fameux Salar d’Uyuni).

F comme Feuilles de coca : la feuille de coca joue un rôle culturel essentiel en Bolivie. Elle était déjà utilisée comme plante médicinale à l’époque précolombienne. Aujourd’hui, sa culture est bien sûr très réglementée. Les Boliviens la mastiquent régulièrement pour lutter notamment contre l’altitude. L’effet du masticage se fait sentir très rapidement (dans la minute). Le 12 mars en Bolivie, vous pouvez participer à l’acullico, c’est-à-dire la journée nationale célébrant la mastication des feuilles de coca.

G comme Guevara : en 1966, Che Guevara, héros du monde communiste, décide de porter la révolution en Bolivie. Réfugié dans la jungle avec quelques guérilleros (dont Régis Debray), il tente pendant plusieurs mois de rallier les populations locales sans succès. Il est finalement capturé le 8 octobre 1967 et exécuté le lendemain. Le site de sa capture, la ville de La Higuera, est désormais un lieu de pèlerinage pour les admirateurs du Che.

H comme Huayna Potosí : sommet emblématique de la Bolivie, le Huayna Potosí culmine à 6 088 mètres d’altitude. Il est connu des alpinistes pour être le sommet de plus de 6 000 mètres le plus facile d’accès au monde, d’autant qu’il se trouve à seulement 20 km au nord de La Paz. Il est donc idéal pour franchir pour la première fois ce palier symbolique. Si vous souhaitez tenter votre chance, des agences locales proposent des expéditions pour les aventuriers de tous niveaux. Arrivé au sommet, vous êtes récompensé par un panorama spectaculaire sur les vallées environnantes.

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©Jair

I comme Incas : la civilisation Inca s’étendit au 15ème siècle sur la partie ouest de la Bolivie. Trois sites exceptionnels témoignent de cette présence : l’Isla del Sol, la Cité du Soleil et le Fort de Samaipata. L’Isla del Sol, plus grande île du lac Titicaca, abrite les vestiges de Pillkukayna et la maison-labyrinthe Chinkana. Sur la rive sud du lac, la Cité du Soleil trouve ses origines dans la civilisation pré-inca de Tiwanaku. Elle a toutefois une grande importance dans l’histoire inca, la tradition rapportant que le premier Inca, Manco Capac, serait né dans cette cité, à la faveur de l’union divine entre le dieu soleil Inti et Mama Ocllo. Quant au Fort de Samaipata, il est juché sur un énorme rocher sculpté qui, à lui seul, est un témoignage impressionnant du savoir-faire des artisans incas.

J comme Jésuites : fondée en 1537 par Ignace de Loyola, la Compagnie de Jésus s’implanta rapidement en Amérique du Sud et particulièrement en Bolivie. Son objectif était alors d’évangéliser les populations locales et, accessoirement, de surveiller les pratiques religieuses des Espagnols expatriés. La Bolivie conserve encore aujourd’hui plusieurs anciens établissements jésuites. Parmi les plus remarquables se trouvent les Missions de Chiquitos, inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces missions, situées dans la région de Santa Cruz, présentent une architecture baroque exceptionnelle et une richesse artistique impressionnante. Moins bien préservées, les Missions de Moxos (région de Beni) sont le théâtre chaque année de festivités intitulées Ichapekene Piesta, qui célèbrent la mémoire d’Ignace de Loyola.

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K comme Kempff : le Parc national Noel Kempff Mercado, au nord-est de la Bolivie, s’étend sur plus de 15 000 km2. Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, il est d’une beauté naturelle époustouflante, avec ses cascades majestueuses, ses rivières cristallines et ses formations rocheuses spectaculaires. Il abrite par ailleurs une faune composée de nombreux grands mammifères, comme les jaguars, pumas et tapirs. Le parc, qui porte le nom d’un célèbre biologiste bolivien, est un paradis pour les randonneurs et les amoureux de la nature et de la faune.

L comme Lipez : au sud-ouest de la Bolivie, la région de Lipez est en grande partie couverte par un désert d’altitude envoûtant, caractérisé par ses paysages lunaires et ses lagunes aux couleurs saisissantes. Sur place, vous découvrez des étendues de sel à perte de vue, dont le célèbre Salar d’Uyuni, le plus grand désert de sel du monde. Lipez est également le foyer de la Réserve nationale de faune andine Eduardo Abaroa, où vivent flamants roses et lamas. Cette région offre une beauté naturelle brute et sauvage aux aventuriers qui peuvent aussi explorer les villages authentiques de San Juan de Rosario ou de San Cristobal.

M comme Madidi : le Parc national Madidi s’étend des montagnes aux basses terres amazoniennes. Sa jungle abrite une multitude d’espèces animales et végétales, dont des jaguars, des singes et des oiseaux colorés. Le parc est jalonné de sentiers étroits et de rivières tumultueuses, vous offrant des opportunités uniques d’observation de la faune. Laissons parler les chiffres : dans le Parc Madidi, les spécialistes ont dénombré plus de 71 espèces de reptiles, 85 espèces d’amphibiens, 157 espèces de mammifères, 192 espèces de poissons, 1 100 espèces d’oiseaux et plus de 20 000 espèces de végétaux !

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©Matyas Rehak

N comme Nevado Chachacomani : comme le Huayna Potosí, le Nevado Chachacomani fait partie des sommets de 6 000 mètres dont l’ascension est considérée comme facile (il culmine très exactement à 6 074 mètres). Elle combine donc un défi physique à la portée des alpinistes non chevronnés et la découverte de paysages magnifiques. Les alpinistes couplent souvent son ascension avec celle du Chearoco tout proche (6 127 mètres d’altitude).

O comme Oiseaux : en Bolivie, l’observation des oiseaux est une expérience inoubliable pour les ornithologues amateurs comme pour tous les voyageurs amoureux de la nature. Les impressionnants condors, les élégants flamants roses et les aras colorés ne sont que les plus emblématiques représentants de la faune aviaire bolivienne. La Bolivie compte en effet plus de 1 400 espèces d’oiseaux qui se répartissent entre les montagnes et la jungle amazonienne.

P comme Potosí : la mine de Potosí, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, reste à ce jour la plus grande mine d’argent à ciel ouvert du monde. Elle est exploitée dès le 16ème siècle par les colons espagnols. En partie grâce à elle, la Bolivie est aujourd’hui le 11ème producteur mondial d’argent. Le sol du pays regorge par ailleurs de bien d’autres minerais, comme le cuivre, le zinc, le tungstène, l’antimoine et surtout l’étain (dont elle est le 4ème producteur mondial). On estime en général qu’aujourd’hui, seuls 15% des richesses minérales boliviennes sont exploitées. Parcourez nos itinéraires de voyage qui vous font découvrir Potosí !

Q comme Quinoa : plante méprisée par les conquistadors au 16ème siècle et longtemps restée réservée aux populations des Andes, le quinoa s’est aujourd’hui internationalisé. Il est conseillé par les nutritionnistes notamment pour son apport en fer. Ceci profite bien sûr à la Bolivie, qui est le premier exportateur mondial de « riz inca ». Le quinoa est d’ailleurs un ingrédient essentiel de la cuisine locale. Cette dernière est fortement influencée par les gastronomies autochtones et espagnoles. Elle utilise bien sûr des produits locaux qu’elle mélange surtout avec de la viande, la Bolivie ne disposant pas d’un accès à la mer. Vous pouvez ainsi notamment déguster de la sajta de pollo (poulet mariné avec des oignons et de l’ail), de l’ají de lengua (langue de bœuf) ou des chicharrones (plat de porc frit cuit avec du maïs et des pommes de terre).

R comme Rurrenabaque : petite ville authentique située dans la région amazonienne, Rurrenabaque est le point de départ idéal pour explorer la jungle bolivienne. Elle offre en particulier un accès facile au Parc national Madidi. Rurrenabaque est un peu coupée du monde (c’est d’ailleurs ce qui fait une partie de son charme) et le plus simple pour s’y rendre reste de prendre l’avion.

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©jon_chica

S comme Sucre : capitale constitutionnelle de la Bolivie, Sucre est une ville chargée d’histoire. Ses ruelles pavées mènent à des places ornées de fontaines. Elles sont bordées de bâtiments historiques aux façades immaculées qui ont valu à Sucre le surnom de « Cité Blanche ». Le centre-ville, classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, semble figé au temps de la colonisation espagnole. Sucre est également réputée pour ses musées (comme le Musée de l’Art Indigène ou le Musée Ethnographique et Folklorique), ses restaurants et ses environs montagneux, propices à la randonnée. Retrouvez tous nos itinéraires de voyages sur-mesure qui passent par Sucre.

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T comme Titicaca : plus grand lac navigable du monde, le Titicaca est situé à plus de 3 800 mètres d’altitude et marque la frontière entre le Pérou et la Bolivie. Ses eaux scintillantes entourées des majestueuses montagnes andines offrent un paysage extraordinaire. Du côté bolivien, vous pouvez naviguer paisiblement sur le lac et vous rendre sur la fameuse Isla del Sol (Île du Soleil), plus grande île du lac devenue légendaire pour ses vestiges incas. Autour du lac, les communautés Quechua et Aymara vivent encore selon leurs coutumes ancestrales. Partez à la découverte de ce lac mythique lors d’un voyage sur-mesure !

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©Rafal Cichawa

U comme UNESCO : 7 sites boliviens sont classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Trois de ces sites sont issus des civilisations précolombiennes (réseau de routes andin de Qhapaq Ñan, Fort de Samaipata et centre spirituel de Tiwanaku). Trois autres proviennent de l’époque coloniale (Potosí, vieille ville de Sucre et Missions jésuites de Chiquitos). Un seul site naturel est représenté (Parc national Noel Kempff Mercado).

V comme Volcans : on dénombre près de 40 volcans en Bolivie. Parmi eux, le célèbre volcan Sajama, point culminant du pays, s’élève à 6 542 mètres d’altitude. Avec ses pentes à 55°, il donne bien du fil à retordre aux alpinistes ! Les volcans Parinacota, Lipez et Pomerape sont également des géants volcaniques emblématiques de Bolivie. Ces montagnes majestueuses présentent de nombreux itinéraires d’escalade et de trekking, ainsi que des vues panoramiques sur les paysages andins et sur les lagunes d’altitude.

W comme Wiphala : le Wiphala est un drapeau multicolore, symbolisant la diversité culturelle et ethnique du pays. Chaque couleur représente ainsi l’un des 36 groupes ethniques de Bolivie, les plus importants étant les Aymaras et les Quechuas. Le Wiphala incarne l’unité dans la diversité. Il est largement utilisé pour célébrer la culture autochtone et les droits des peuples amérindiens. Rappelons que le nom officiel du pays est : État plurinational de Bolivie, ce qui dénote bien de la volonté des habitants et du pouvoir central de respecter toutes les ethnies et toutes les traditions.

X comme 4X4 : dans la région de l’Altiplano, sur les rives du lac Titicaca et surtout dans le désert de sel d’Uyuni, de nombreux circuits de 4X4 vous attendent en Bolivie. Vous traversez ainsi les grands espaces du pays en toute liberté, à la découverte des paysages grandioses du désert d’Uyuni. Ce dernier vous donne l’impression de rouler sur une véritable mer de nuage !

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©Matthew

Y comme Yungas : la région des Yungas, nichée entre les montagnes andines et l’Amazonie, offrent des paysages magnifiques et diversifiés allant des forêts tropicales aux vallées verdoyantes. Les Yungas abritent une multitude d’espèces de plantes et d’animaux et sont un lieu de vie pour de nombreuses communautés amérindiennes. Paradis des randonneurs, la région est aussi connue pour sa légendaire « route de la mort », l’un des plus dangereux itinéraires du monde qui serpente à travers les montagnes. Le long de ses flancs abrupts, des croix commémorent les accidents mortels. Malgré cette histoire tragique, la « route de la mort » attire les amateurs de VTT du monde entier en quête d’adrénaline et d’aventure.

Z comme Zampoña : la zampoña, ou flûte de pan, est l’instrument emblématique de la musique andine et bolivienne. Elle produit des notes riches et harmonieuses, rappelant les anciennes mélodies amérindiennes des Andes. La musique bolivienne est aussi marquée par les rythmes entraînants des tambours et des guitares charangos qui accompagnent souvent les danses traditionnelles, telles que la cueca et la saya.

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